Evaluation 2021 de la politique cyclable (2)

mise en œuvre des sens uniques limités (SUL)

Un sens unique limité (SUL) est une rue à sens unique que les cyclistes peuvent prendre dans les deux sens, moyennant la signalisation appropriée. Depuis le 1er juillet 2004 (arrêté ministériel du 18 décembre 2002), les sens uniques doivent obligatoirement être ouverts à la circulation des cyclistes dans les deux sens moyennant certaines conditions.

Ce que le GRACQ de Braine L’Alleud souhaitait en 2018 

L’ouverture immédiate des sens uniques aux vélos comme l’exige la législation.

A Braine L’Alleud le GRACQ a recensé près de 50 rues (ou tronçons) à sens unique. Pour plus de 75% d’entre elles l’ouverture à la circulation des cyclistes à contresens présente un intérêt en termes d’attractivité et ne présente pas de danger particulier.

Parmi les principaux avantages :

  • Raccourcis ou possibilité d’éviter les axes dangereux (Rue Longue entre Bd de l’Alliance et rue des Hauts Tiennes, rue Grange des champs entre Ch Bara et rue La Vau, rue Ste Anne vers la gare, rue du Baty vers les commerces de Lillois, Rue des Eglantiers pour éviter la Chée d’Alsemberg…)
  • Pour les riverains d’une rue à sens unique : possibilité de partir de leur domicile ou de revenir à leur domicile sans devoir faire un grand détour. C’est le cas de tous les sens uniques en zones résidentielles qui sont en outre caractérisés par un trafic automobile très calme.
  • Amélioration de l’accessibilité des pôles d’intérêt situés à proximité de ou dans un sens unique (exemple : accès à la bibliothèque/ludothèque par la rue Longue en venant du Bd de l’Alliance …)

Le GRACQ demande que toutes ces rues soient rapidement ouvertes à la circulation des cyclistes à contre-sens

Notre évaluation en 2021

Ce que nous déplorons :

  • Braine-l’Alleud se distingue tristement comme étant une des rares communes d’importance en Wallonie à s’obstiner à n’avoir aucun SUL sur son territoire, et ce en totale contradiction avec la législation mais aussi sans fournir la moindre justification convaincante.
  • Ajoutons qu’à la suite de la demande officielle introduite par le GRACQ à la Commission Circulation en 2018, il nous avait été répondu que la Commune décidait « d’étudier au cas par cas des solutions alternatives visant à proposer aux cyclistes des itinéraires calmes, courts et sécurisés ». A ce jour, trois ans plus tard, aucune solution alternative n’a encore été mise en place.
  • Dans la même logique que les SULs, le Code de la Route s’est enrichi de nouvelles dispositions favorables au vélo et destinées à favoriser l’essor de celui-ci en ville. On peut citer les rues cyclables, les rues scolaires et les panneaux B22/B23 qui permettent aux cyclistes de franchir un feu au rouge tout en cédant la priorité à tous les autres usagers. La Commune se montre systématiquement opposée à ces types d’aménagements.

Notre évaluation: Sans surprise notre évaluation sur ce point est totalement négative mais nous continuerons nos efforts afin de persuader les décideurs des avantages incontestables que peuvent apporter ces aménagements lorsqu’ils sont bien pensés.

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