Evaluation 2021 de la politique cyclable (5)

Ancrer le vélo dans les processus de planification et de concertation

La stratégie de mobilité à l’échelle d’une commune doit être élaborée de manière concertée avec les administrations, les associations cyclistes et les usagers. Les échanges entre ces acteurs et les partenariats qui peuvent en découler sont essentiels.

Ce que le GRACQ de Braine L’Alleud souhaitait en 2018 

  • Actualisation du plan communal de mobilité ;
  • Désignation au sein du service mobilité d’une personne chargée des modes actifs, compétente en matière de « vélo » et agissant en coordination avec les autres services ;
  • Mise en place d’une commission vélo afin de rassembler tous les acteurs ;
  • Réserver des moyens budgétaires pour assurer le développement du vélo.

Notre évaluation en 2021

Ce que nous apprécions :

  • La candidature de la Commune pour l’appel à projets ‘Commune Pilote Wallonie Cyclable’ ainsi que le recours fréquent aux autres sources de financement (Provinciales, Régionales) pour le développement de la politique vélo.
  • La création d’un poste de coordinateur vélo au sein de l’administration.
    (Nous regrettons toutefois que ce poste soit vacant depuis plus d’un an).

Ce que nous déplorons :

  • L’absence de concertation et de dialogue avec notre association, ainsi que le manque de réactivité par rapport aux interpellations des usagers.
  • L’absence de Commission Vélo. (La création de cette Commission a été annoncée en Conseil Communal pour le premier trimestre 2021 et le GRACQ a posé sa candidature spontanée pour y représenter les usagers cyclistes).
  • L’absence de prise en compte du point de vue cycliste dans la conception, l’exécution et le contrôle de qualité des réalisations. Il en résulte de nombreuses erreurs qu’il est difficile de faire admettre et de faire rectifier par la suite.
  • L’absence d’évaluation objective de la politique menée.
  • Un Plan de Communal de Mobilité qui date de 2009.

Notre évaluation : la stratégie de mobilité se fait sans réelle implication des usagers concernés, il en résulte un manque de transparence, un manque d’adhésion de la population et une politique cyclable peu adaptée aux attentes réelles des cyclistes.
Nous attendons que les autorités soient plus à l’écoute des usagers et espérons que notre participation à la future Commission Vélo permettra d’établir un véritable dialogue constructif entre les différents acteurs de la mobilité.

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